Formation offerte par l’Association québécoise des marionnettistes

Volet Multirégional*

Dates et horaire : Samedi 27 février au mardi 2 mars 2021
Durée : 24 heures
Coût : 150 $
Nombre de participants : 12
Lieu : À la Maison internationale des arts de la marionnette, Montréal
Formateur : Matija Solce, Slovénie
Niveau : Avancé

La formation sera enseignée en anglais.

Les arts de la marionnette ont la capacité d‘objectiver la matière et en même temps, de donner vie aux objets, aux figures, au corps, à la lumière, à l’espace et au son. Cette aptitude à s’immiscer dans plusieurs modes d’expressions artistiques en fait la forme d’art la plus flexible qui peut se transformer du concert à la performance, de l’installation visuelle au spectacle de marionnettes, de l’animateur à l’acteur.

Tout dans ce monde peut être animé et mis en contexte grâce à certaines règles simples de la musicalité et du rythme. Même s’il est très sympathique selon lui, voilà pourquoi Matija Solce évite d’utiliser le mot « marionnettes » et emploie plutôt le terme « théâtre de points illusoires ». Ce concept ouvre une certaine compréhension du théâtre, celle où chaque aspect de la création a la possibilité de devenir une illusion. Cette notion est aussi le point de départ des perspectives sonores et musicales des arts de la marionnette qui peuvent intervenir dans chaque étape du processus de création en tant que base de la dramaturgie, du mouvement, d‘un changement de perspective, de la construction d’un double ou de plusieurs couches de compréhension, de l‘ironie et de la provocation par les marionnettes.

À l’occasion de la formation Le rythme et la matière : une approche musicale de la manipulation de marionnettes et d’objets, Matija Solce formera les participants, en premier lieu, aux différentes techniques qui découlent du rythme, de la composition, des impulsions et d’improvisations basées sur les principes de la musique. Le bloc suivant sera consacré à l’arrangement musical de plusieurs éléments en groupe et parallèlement, au travail individuel sur le développement de personnages. Lors de la troisième partie, les stagiaires présenteront, devant public, une création qui pourra s’inspirer d’une perspective politique, de l’utilisation de matière spécifique ou encore, d’une recherche sur un sujet contextuel. Cette présentation pourra également prendre la formule d’un « jam session » selon la dynamique et les envies du groupe.